dimanche 24 janvier 2010

Aaah l'amour...


- L'amoureuse extravagante : Elle l'amour, ça la rend gaga. Ouais, rien que tu lis ces pseudos MSN t'es au courant de tous ses ébats. Ça va des citations bidons du genre "ton père est un voleur, il a pris les deux plus belles étoiles pour les mettre dans tes yeux" à "trop bien notre ptite sortie à la pizzeria j'te kiffe my love" en passant par "t'es l'amour de ma vie et le futur père de nos enfants" et "J'te love de trop mon bébé" avec 45O smileys et un dégradé de 3OO couleurs tellement que si t'as pas Messenger plus, tu piges que dalle.Dans la rue elle colle son mec pire qu'une sangsue. Dans le métro, limite ils font des bébés et au restau, ils te coupent l'appétit avec leur soupe de langue interminable. Ils respirent des fois ?





  
- La ravagée du cœur : Elle l'amour, rien que tu prononces le mot elle pleure. Le matin elle se lève le visage jaune morve tellement elle a passé la nuit dans ses Kleenex (ce blog n'est pas une incitation à la consommation). La première chose qu'elle fait, c'est regarder son téléphone pour voir si Brian l'aurait pas appelé pendant ces 2 heures 30 de sommeil. Ensuite elle se douche, avec son portable au cas où il sonnerait et puis elle va déjeuner. La tête dans le pâté. Trempe son portable dans son chocolat chaud avec de la confiture dessus. Et puis y'a Orange info qui l'appelle pour lui dire qu'elle a explosé son forfait sms et qu'elle devrait mettre le 06 69 28 42 33 en favoris (numéro de Brian), histoire de payer moins cher. Elle passe des journées entières à regarder Amour, gloire et beauté ; les Feux de l'amour ; les Vacances de l'amour ; le Destin de Lisa ; Un, dos, tres ; Dallas et Love Story. Y'a des jours où elle se goinfre de glace et de Nutella. Y'a des jours où elle oublie qu'elle a un estomac à remplir.
Parfois, elle regarde son téléphone des heures, comme si ça allait le faire sonner et elle reste plantée devant la fenêtre MSN de Brian, comme s'il allait être en ligne par télépathie.
Elle aime encore, elle l'aime encore. De toute façon elle a pas l'choix...






- L'ignarde : Elle, elle est moche et elle connait pas l'amour. Sa tronche c'est Hiroshima mais en pire. Elle a autant de boutons que mon clavier d'ordinateur et y'a jamais personne qui l'appelle sur son portable. Ah si, y'a sa mère pour savoir si elle vient à la messe Dimanche midi. La sexualité, elle en a jamais parlé. Dès qu'elle entend le mot sexe, elle claque des dents, ses boutons lui grattent et se prennent pour l'Etna et elle s'arrache les cheveux. Une peu comme l'exorciste. Elle kiffe trop Jean-Mouloud, groupe n°6, TD 324. Dès qu'elle le voit, c'est Tex Avery en live. Les yeux exorbités, la langue déroulée sur 274 kilomètres de long, le pied qui tape, des cigognes qui volent au dessus de sa tête. Mais elle lui parlera JAMAIS. Bin non, elle a trop peur. Il a l'air tellement bien lui (elle a beau taper dans du moche, à côté d'elle y'a d'la marge). Mais au fond elle, elle est pas moche. C'est un peu comme le Destin de Lisa sauf qu'elle, son destin c'est de curer les chiottes de Sarko avec une brosse à dents. Et comme apparemment on le fait chier, y'a du boulot...








- La prostip*te : Elle elle a une foufoune à la place du coeur. Tu lui parle d'amour elle te répond 69 ; tu lui parles d'enfants elle te répond avortement ; tu lui parles mariage elle te répond divorce ; tu lui parles sexe elle te répond j'adore ; tu lui parles fraises elle te répond "de la chantilly sur mes seins" ; tu lui parles de ton superbe après midi au parc elle te répond "et la levrette dans la Clito, Clio..." ; tu lui parles littérature elle te répond Playboy.
Le Kamasutra n'a plus aucun secret pour elle. Elle s'ennuie même. Alors elle couche avec un mec différent tous les soirs. Une fois dans un champ, une fois dans une baignoire, une fois devant tout le monde, une fois dans le métro. Et plus rien ne la satisfait, même pas son labrador.







- La célibataire endurcie : Elle l'amour, elle a donné. L'amour, ça l'a déçu. Elle y croit plus et ne veut plus y croire. Tous les hommes sont des salauds. Elle déprime pas mais elle préfère sa solitude. Elle n'est pas heureuse non plus mais elle, elle fait chier. Si tu lui parles d'amour elle te parlera de son dernier jean trop fashion. Elle vit pour son cul mais au fond, elle aimerait bien y croire une dernière fois. Elle est tombée bien bas mais se relève doucement...











- L'amoureuse passionnée mais raisonnable : Celle-ci vit d'un amour intense, léger, insouciant et passionné. Elle vit au jour le jour. Ce bonheur la rend belle, rayonnante et nous, pauvres petites sinistrées, la détestons de ses pieds même pas laids à sa tête même pas bête.





Mais t'as beau faire et t'as beau dire que t'aies la candeur de tes 13 ans ou l'expérience de tes 93, dès que l'amour se représentera tu replongeras. Avec délice et inconscience...



Lui il a tout compris =o)


samedi 23 janvier 2010

An unpredictable life

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Le 24 Décembre 1986, les parents de Luna eurent une idée de taille. Une idée qui va vous faire faire des économies de chauffage, qui va vous faire patienter jusqu'à l'arrivée du Père Noël (qui entre nous soit dit, n'existe toujours pas) et qui va vous offrir la possibilité de toucher des allocs. Une idée qui risque donc de donner un orgasme aux socialos !
Recette : Pour se faire, vous avez besoin d'un homme et d'une femme (toujours en possession de leurs attributs bien entendu. Non parce que de nos jours...), d'oestrogènes, de testostérone et de Nutella si vous êtes débutant. Mélangez le tout dans un lit et montez la température à 45O°C. Vous obtiendrez une chair plus tendre et une plus grande propension à la reproduction. Ensuite, secouez vigoureusement, laissez reposer pendant 9 mois et retirez la brioche du four.


Luna est née le 16 Septembre 1987 dans la forêt du Zimbouaboualand au fin fond de l'Amazonie. Impatiente de voir le jour, elle décida non sans convictions de naître avant l'heure, ce qui occasionna quelques séquelles à sa naissance.
A 11h3O, tandis que l'accoucheur jouissait au golf, Luna prenait la forme d'un cucurbitacé violet et son crâne l'harmonieuse forme d'un oeuf d'autruche, ce qui compromit légèrement ses facultés mentales. C'est alors que le père de Luna partit chercher d'urgence monsieur l'accoucheur qui bien sur, était toujours en train de jouer avec ses balles.
Quelques minutes avant l'irréparable, ce gentil médecin sauva Luna de la trisomie-débilitie-abrutie. Quel héros ! Une Luna violette à pois blanc avec une tronche d'ovule atrophié naquit.


Et, petit à petit, Luna découvrit les merveilles de la nature mais aussi ses dangers, ses déchirures et ses arduités. Elle apprit à avancer dans ce vaste désert qu'est la vie, tentant tant bien que mal d'éviter scorpions, serpents et mirages afin de ne pas connaître les blessures de la déception et de la désillusion. Malgré tous ces avertissements, elle toucha au fruit interdit, agit dans l'opposition, fît le contraire de ce que l'on attendait d'elle, contraria toute personne susceptible de l'importuner et provoqua un nombre incalculable de congénères. Dès son plus jeune âge elle instaura ses propres règles et ne suivit que son cœur. Elle n'était pas méchante (mais p*ta!n qu'est-ce qu'elle est chiante), simplement idéaliste et particulière et n'était donc jamais d'accord avec la populace. Elle aimait faire ce que tout le monde n'aimait pas faire (attends c'est pas un mouton Luna).
Vous avez certainement déjà entendu parler de la "Vierge folle" ? Celle qui, lorsqu'elle annonce son signe de naissance, entend glousser autour d'elle et voit s'échanger des regards lourds de sous-entendus... Eh oui, c'est bien de Luna qu'il s'agit ! Elle affectionnait les limites : rangeait, collectionnait, étiquetait et ne s'aventurait dans le monde que caparaçonnée d'une réserve qui tient les tentations en respect. Pourtant ses pulsions, toujours vivaces, fermentaient dans ses entrailles. Telle une cocotte-minute dont la soupape de sécurité serait obstruée, elle fait de méchants dégâts lorsqu'elle explose.


Et la voilà en train de parcourir le monde, de provoquer l'admiration de chaque passant, de faire péter les braguettes des pré-pubères, de faire baver les octogénaires, de faire rugir les pouffes.
Son accident de poussette qui lui aura couté une dent et 9 neurones, son saut à l'élastique, son saut dans le vide de 12 mètres, ses multiples chutes en patinage sur glace, sa face d'écureuil broyé du cervelet, son t-shirt marin avec des dauphins totalement ringard et toute son enfance vu à travers des cheveux (une frange et un carré hideux genre Mireille Mathieu mais en pire), tout ça, c'est du passé. Maintenant, en plus de ça elle attire les boulets des quatre coins de la planète, a des neurones blonds, se pèse 45 fois par jour, fait des pieds et des mains pour avoir quelque chose que lorsqu'elle l'a, elle s'en fout royalement, bouffe comme si la vie de son estomac en dépendait, croit que le maquillage c'est Dieu et frise des pois sous la pluie. Trop d'la balle.

Et vint la déchéance. Convaincue de son mauvais sort, Luna cessa toute activité. Elle eût le brevet des collèges en menaçant d'acheter un Sarkozy à la foire et de le promener dans la rue sans muselière, elle eût le baccalauréat en 2OO6 parce que tous ces correcteurs étaient des hommes (ce qui lui facilita drôlement la tache) et qu'elle portait pas de culotte, elle a bossé 6 mois chez Mc Do puis démissionna : suffisamment pour bouffer pas cher pendant un certain temps et suffisamment pour pouvoir toucher le chômage, elle passa ses journées à faire la belle avec ses pois histoire de trouver un vieux crouton friqué avec un déambulateur en or massif, elle se fiança avec un dromadaire et tomba enceinte, elle accoucha d'un ornithorynque vert fluo avec une queue de baleine alors elle le jeta à la poubelle et congela le reste de ses progénitures, elle se servit de son corps pour gagner du fric près d'la gare, elle jeta ses piles usagées à la poubelles et envoya du lait périmé au Mali, elle égorgea des pro-Freud et pour couronner le tout elle fît un trafic de neurones prétextant une enfance difficile (accident de poussette + naissance fastidieuse).

La publicité

Faut pas se leurrer, la publicité c'est vraiment de la daube. Tu regardes un bon film, un policier bien alambiqué que t'as déjà du mal à comprendre et PAF, 21h20, c'est la pub. Déjà que t'étais en train de te décortiquer le neurone en te demandant si finalement, X était pas complice de F dans l'assassinat de G, t'as la bonne grosse Maïté qui se trémousse avec son Rondelet, ail et fines herbes. Navrant, déconcertant, dépitant...


Le pire c'est quand même pub sur les mycoses avec l'espèce de bestiole dégueulasse qui se fourre sous un ongle de pied jaune moisi...
La révolution industrielle et les agences publicitaires ont réussi, grâce à leur capacité incroyable d'enculeurs de mouche, à niquer notre bonheur télévisuel parfait en glissant innocemment entre le journal et la météo, ce putain de spot de merde où une nana (ou un mec d'ailleurs on n'en sait rien) se réveille le matin, pose le pied hors du lit et se rend compte que son orteil est une vraie fosse commune en état de décomposition quasi-totale...




Et, je suis sure que toi aussi tu as adoré :
Mercurochrome le pansement des héros 
Mercurochrome le pansement des héros 
Mercurochrome le pansement des héros 
Mercurochrome le pansement des héros 
Mercurochrome le pansement des héros 
Mercurochrome le pansement des héros 
Mercurochrome le pansement des héros 
Mercurochrome le pansement des héros
Sortez moi d'là ou j'vous bute touuuuuus !
La seule pub qui a réussi à rendre les gens complètement épileptiques...





Y'a aussi les pubs débiles.
Là, tu te demandes vraiment combien ils ont payé ces cakes de réalisateurs pour faire "ça". 118 218, ça va une fois ; crétin.fr et le JMMPP (le Je Me Mets Plus Près). Au début tu laisses s'échapper un léger sourire tellement tu trouves ça con mais après t'as envie de balancer le micro-ondes dans la télé.
Mais il y a encore les pubs Neuf Telecom : "tout tout tout dans la 9 box, tout dans la 9 box" ; les pubs SFR ; Bio de Danone : "J'me sens mal, ça doit être le stress des exams ! | T'as vu comment on mange ?! | Ah ouais t'as raison !! | Essaye bio de danone" FAIS CACA (bon maintenant c'est Activia mais c'est pareil !) ; Oust : "Avec Oust, l'odeur est comme... aspirée. Avant, avec les autres désodorisants, l'odeur était comme masquée, camouflée... Je sais pas comment ça marche !" (Gnééééé) ; "Coooooooooooofidis, tu es le crédiit de mes enviiiiiiies" ; Sofinco : "Et si je m'offrais des seins pour cet été » Sofinco, construisons vos rêves" ; "Si juvabien, c'est juvamine..." ; les antibiotiques : "Tu prends des antibiotiques ? Nan ? Bah t'es pas malade alors" ; la MAF : "je l'aurai un jour, je l'aurai !" ; "Vigor, y'a pas plus fort !" ; Un malfaisant pénètre chez une femme qui se met à hurler et appelle K2R parce qu'elle a une tâche sur son chemisier...


Par contre celle là, je l'adore !!!

Les femmes

Comme vous le savez, je suis une femelle. Et, comme toutes mes congénères, j'ai quelques neurones ex-croissants tétraplégiques. Attends j'ai pas dit que les filles sont des abruties, mais c'est vrai que parfois, y'a des informations qui montent pas tout de suite au cerveau. Genre on parle avant de réfléchir, on remange à 14h parce qu'on digère plus vite que la lumière, on dépense plus que ce qu'on a en fringue et on se peint le visage pour ressembler avoir l'impression de ressembler à quelque chose...



Message aux hommes : Une femme est un humain. Ça fait pipi et caca, ça se mouche, ça a des poils, ça transpire, ça pleure, ça rit, ça vomit (et même que son vomi il pue le flan aux huîtres avarié), ça saigne en abondance 5 jours par mois et y'en a même qui puent des pieds (Si si c'est vrai).
Pour un homme, en termes zoologiques, une femme c'est un bel animal sans fourrure dont la peau est très recherchée (genre un bon beefsteak saignant). 
En termes sociologiques, une femme c'est l'addition des ennuis, la soustraction du porte-monnaie, la multiplication des ennemis et la division des hommes.
En
termes philosophiques, une femme est un sujet sur lequel l'homme aime s'étendre.  
Et, pour clôturer cette charmante ode à la femme, en termes mathématiques, c'est un ensemble de courbes qui participent à l'érection de droites.




Soit, mais une femme ça souffre pour les hommes. Ca s'épile, ça sent toujours bon, ça prend soin de sa peau, de ses ongles et de ses cheveux. Ça s'efforce de ne pas aller aux toilettes quand un mâle est là et si par malheur elle ne peut se retenir, elle fait tout pour que vous ne l'entendiez pas (toi aussi je suis sure que tu bourres tes chiottes de PQ pour ne pas que ça fasse ploc-ploc). En fait, c'est la Belle au bois dormant des toilettes.


                                                         
Si l'on met de côté les pouffes sur échasses, une femme c'est toujours complexée. Elle a souvent besoin d'être rassurée sous peine de crises de chianterie aigüe (et très chroniques en plus).
La femme n'est jamais contente de son physique. Constamment mécontente de son corps, elle préfèrera adopter la boulirexie. Ainsi, il est préférable pour vous, les hommes, de ne pas inviter la femme dans un fast-food, elle risquerait de compter une par une, les calories composant la "collation".
La femme aime d'ailleurs acheter des biscuits Taillefine™ (dans un soucis de conscience, vous l'aurez compris). "Oui mais ça fait maigrir". En réalité, c'est juste un peu moins calorique qu'un pain au chocolat. Vous l'aurez compris, la femme prétend être constamment au régime. La femme essaye aussi toutes les pilules inimaginable qui font "maigrir" et elles finissent le nez dans le pot de Nutella parce que ça a pas marché alors autant mourir d'une indigestion au chocolat. Par contre, la femme ne fait jamais de sport, ça fait trop suer et ça fait mal aux cuisses...




Toujours dans son soucis de paraître, la femme aime passer des heures à se pomponner dans la salle de bain (oui la porte toujours fermée dans votre appart), prétextant que cela en vaut vraiment la peine (masque, mascara, eye liner, khôl, fards en tout genre, gloss, rouge à lèvre, fond de teint...etc). La femme a une licence maquillage professionnel.
La femme aime se regarder dans la glace ; pas parce qu'elle se trouve belle, mais parce qu'elle redoute l'arrivée inattendue d'un spot, le désastre du vent sur ses cheveux, et pour vérifier si le mascara n'a pas coulé. Oui, elle a peur de vous déplaire !







Son excellente capacité à retenir les nombres fait d'elle une inconditionnelle des mathématiques. Bonne maîtrise des unités (grammes, kilogrammes) et de l'IMC (une formule de maths redoutable). La femme n'a pas besoin de faire Maths Sup, elle a la science infuse.








La femme est aussi dotée de sentiments. Très affectueuse et trop conne, elle est toujours prête à donner et recevoir mots tendres et caresses. Bercée par la magie et la féerie, il est possible que vous surpreniez la femme en train d'essayer de renifler discrètement, et d'essuyer honteusement la petite larme qui coule sur sa joue devant Le Roi Lion. La femme est attendrissante.





Clichet N°46 : Oui, la femme est calculatrice, mesquine, démoniaque, capricieuse et manipulatrice. Prête à tout (absolument TOUT) pour avoir ce qu'elle désire, elle sait se montrer particulièrement chiante et emmerdeuse. Oui c'est celle qui te dit d'aller te faire foutre d'une telle manière que tu as très envie de commencer le voyage.
Si vous, chers mâles, décidez de sortir en période de soldes avec votre femme chérie chérie, il faudra vous préparer psychologiquement à quelques événements (bagarre, tirage de cheveux, cris, hystérie très prononcée, baisers délicatement déposés dans votre cou dans l'unique but d'obtenir votre carte bleue... et j'en passe).



Situations extrêmes


Mise en situation n°1 : Un individu A dans un élan de 1OOkm/h s'insert sur l'autoroute quand tout à coup, un individu B couvert d'un béret qui pue la brebis égarée lui fait une queue de sardine et vient stagner devant lui à 6Okm/h. L'individu B pensant n'être absolument pas en tord réagit mal au coup de klaxon de A et fait un geste obscène.


a- Mode silencieux (mais sur vibreur) : L'individu A ne proteste pas mais rumine en silence.

b- Mode larve : "Tiens je l'avais pas vu arriver. Il faut que je sois plus vigilant. Je savais pas qu'on pouvait dire des gros mots avec les doigts..."

c- Mode Pittbull : "Espèce de vieux con t'as eu ton permis y'a 95 ans ? Bah ouais forcément le permis cheval c'tait facile. Connard !"





Mise en situation n°2 :  Un individu C croise une individu D prostiputement vêtue. C lance des regards lourds et insistants à D qui ne tarde pas à le dévisager et à l'envoyer se faire voir d'une telle manière que C eut immédiatement envie de commencer le voyage.


a- Mode cire-pompes : "Euh pardon, excusez-moi, j'suis désolé, j'voulais pas vous offenser. C'est juste que vous êtes ravissante mademoiselle..."

b- Mode obsédé : "Hey connasse t'as déjà entendu un spermatozoïde crier ? Nan ? Bin la prochaine fois au lieu d'avaler, tu croques !"






Mise en situation n°3 :  Un individu E marche dans la rue tandis qu'un trottoir fait irruption devant un individu F costard/cravatte qui s'étale de tout son long 2 mètres devant E.
a- Mode Mère Térésa : "Mon pauvre monsieur comment vous sentez-vous ? Attendez donnez-moi votre bras je vais vous aidez. Bon Dieu mais appelez le SAMU cet homme a un ongle fêlé !"

b- Mode sournois : "Oh oh ! 50 cm un peu plus à droite et vous auriez eu la crotte !"

c- Mode lamentable : "P*ta!n ta mère elle t'a pas appris à marcher ? J'suis pressé moi, dégage bordel !"







Mise en situation n°4 :  Un individu G promène son chien qui se met soudainement à déposer un joli cadeau marron sur le trottoir. L'individu H qui passait par là a vu la scène lorsqu'un individu I marche en plein dedans.


a- Mode cynique : "Si j'étais vous j'aurais au moins fait l'effort de mettre le pied gauche !" (individu H)

b- Mode canard WC allumé des nerfs : "Espèce de vieux pruneaux fripé tu peux pas faire chier ton caniche névrosé ailleurs ? Ramasse connasse avant qu'j'te mette la tête dedans !" (individu H)

c- Mode dépité mais décidé : "Vous avez pas un mouchoir, un bâton, une feuille de PQ, une lettre ? Tiens votre tablier madame ! Merci bien. Ah c'était votre robe !?! Au temps pour moi !" (individu I)






Mise en situation n°5 :  C'est Samedi - 18h. L'individu J, sortant à peine du travail fait ses courses à Carrefour et se retrouve à faire la queue du siècle pour 4 Pampers, 2 bouteilles de lait et 3 chocos. Après 38 minutes de pénible attente, une petite vieille (K) au chariot rempli pour 18 mois s'incruste innocemment devant J.


a- Mode lavette : L'individu J ne rouspette pas, baille à s'en arracher la machoire et tombe tête la première dans son chariot avec des "zzZzzZzz" qui volent au dessus de lui.

b- Mode hargneux : "Dites donc vous ! Vous croyez que parce que vous aller bientôt crever y'a des réductions d'attente en caisse ? Un rabais minutes, Cadeau !? C'est pas maintenant qu'il faut rattraper le temps perdu Gertrude !"

c- Mode moi j'travaille toi tu glandes : "Hey vieille peau ! Si ça t'fais chier de faire la queue, viens aux heures creuses pas à la fermeture des bureaux !"


La fac, c'est chiant !

La rentrée n'est pas encore arrivée. T'as passé ton bac et t'as glandé pendant toutes tes vacances pensant que ça serait les dernières. T'as même regardé tous les épisodes de Plus belle la vie pensant que tout ça ça serait fini et puis t'as juré sur la tête de ta mamie et sur la vie de Némo ton poisson rouge que tu vas bosser comme un acharné, que le droit c'est trop bien et que tu vas être embauché dans NCIS.
Ouais mais non. T'es simplement un schizophrène névrosé colérique qui s'est cru dans La revanche d'une blonde.


Le jour de la rentrée arrive. Au début, tu t'es noyais au milieu d'un amphi de 300 personnes et tu trouves ça vraiment trop fun. T'as l'impression d'être aussi libre que Tarzan quand il connaissait pas cette traînée de Jane et tu te dis que tu vas pouvoir sécher sans que le prof ne regarde jamais rien. Mais, à ce moment là ta conscience fonctionne toujours, donc tu te dis "Non mais je vais aller à tous les cours, même le samedi matin. Même que je vais faire des fiches et les relire tous les soirs".
Après être allé pendant une semaine en cours, t'as l'impression que ta matière grise s'est transformée en Nutella.
Et là tu te demandes ce que t'es allé branler en droit alors que tu t'en bats les poils d'orteils que Monsieur X n'a pas payer son loyer et qu'il risque de se faire expluser par Y sauf si c'est l'hiver  et que selon le code des baux et bin il n'a plus qu'à voler une coquille de bernard l'hermite s'il veut pas crever de froid en Mars prochain (oui les cours de première année sont particulièrement passionnants).



Le droit, en fait, au lieu de t'apprendre comment fonctionne la société et la juridiction française, ça te désintègre les neurones et ça te rend agressif.

Vient la crise existentielle : "Bouuuuuh, hou, houuuuuu, mais que vais-je faire de ma vie ?". Oui parce qu'à ce moment là, on croit qu'on est le seul con à être en droit alors qu'on n'aime pas ça. N'empêche, pour l'instant, je n'ai pas d'autre choix que de moisir ici et de passer les partiels au cas où au dernier moment j'attrape une inflammation intersidérale du lobe de l'oreille gauche
Après avoir séché tous les cours du Samedi et du Lundi matin (bin oui ils abusent de nous faire travailler à ces heures là) et raté tes partiels sans même avoir eu droit au repêchage, y'en a d'autres ils te disent "oh moi l'an prochain je prends une année sabatique".
Ah. Encore ?


Ce que tu ignores toi, derrière ton petit écran, c'est qu'il existe une occupation bien plus intéressante que dessiner sur ton bloc notes, coller ton chewing gum sous la table, titiller du doigt le bidoux de ton voisin pour qu'il fasse un bond de 3 mètres 50, graver ton nom sur la table, compter le nombre d'étudiants présents dans l'amphi (environ 314. NON j'ai pas compté =D), jouer aux cartes, taxer l'ordi de ta voisine, écouter ton répondeur même s'il t'as pas d'amis, appeler 5 fois infoconso SFR, faire un morpion avec un autre sinistré des cours, dessiner sur le bras du voisin qui tente d'écouter le cours, envoyer plein de sms parce que quand tu reçois l'accusé de réception ton portable vibre et on croit que t'as des amis, porter un regard critique sur les dernières Prada de la pouffe du premier rang, sortir en courant en criant "au feu"... ETC.



Et cette occupation c'est LE Kinder Surprise.
Pour commencer, tu regardes ton Kinder avec tant d'insistance qu'on a l'impression que t'es déjà en train de le bouffer. Et puis là, t'enlève le papier (en extaste, limite la bave qui dégouline le long de ton menton pendant que tu t'imagines le chocolat en train de fondre sous ton palais). Bien sur, tu es pris d'une grande minutie et essaies tant bien que mal de ne pas le déchirer. Pourquoi faire ? J'sais pas mais on fini toujours par le déchirer...


A ta plus grande joie, 10 minutes se sont déjà écoulées.
Et là, t'as l'oeuf en chocolat dans les mains, t'essaies de le casser doucement pour n'avoir que deux parties symétriquement découpées. Puis, pour la bonne conscience tu découpes un minuscule bout de chocolat que tu glisses délicatement dans ta bouche. Bin ouais, parce que finalement, toi ce que tu préfères, c'est LA surprise même si le chocolat c'est trop bon.


Ca fait maintenant 18 minutes que t'es occupé avec ton Kinder.
Alors tu prends la petite boite jaune, t'y vas d'abord avec les doigts, puis les dents, voire même les pieds (mais en cours ça l'fait pas).
"Wouaaaaah trop biiiiiien, j'ai eu Patriiick dans Bob l'épooooooooonge". Ouais, là tes voisins ils te mitraillent du regard, mais toi, tu t'en fous, t'as eu Patrick.
Et puis tu lui crées un vrai espace vital sur ta table (faut de l'expérience, parce que déjà que t'as que 3cm² d'oxygène et 1/2mm² de table...). Après Patrick il se promène sur ta feuille de cours (où t'as écrit le titre, c'est bien le titre !). Et tout d'un coup, sans savoir pourquoi, la nouvelle maison de Patrick s'appelle « La non-rétroactivité de la loi ». Et il fait sa maison dans ta trousse... C'est même un aventurier. Dès que le prof est trop proche, il saute dans ton sac. Voilà, 35mn de cours se sont écoulées. Le Kinder Surprise, c'est THE occupation n°1.



Bon par contre je condamne complètement Kinder pour avoir remplacer la boîte jaune par une capsule orange ergonomique ! L'ouvrir n'est plus une mission, ni une galère. Plus besoin d'une bombe atomique pour séparer la boîte en deux... Faut dire aussi qu'après toutes ces années de pratique de l'oeuf Kinder, j'avais quand même acquis, il faut le dire, une parfaite maîtrise de la boîte jaune : Tirage des deux côtés de la boîte au cas où elle s'ouvre du premier coup, petit pincement avec les doigts, pression entre les paumes, deuxième pincement avec les dents tout en tirant avec les mains et ploc ! La surpriiiiise !



En Avril, profitez de l'offre spéciale Pâques : pour un Maxi Kinder Surprise acheté, c'est 35 minutes supplémentaires d'occupation intense et jouissive, soit un total de 1h10 !



Sinon, on peut aussi ne pas aller en cours, mais au bout d'un moment, les prétextes qui justifient ta présence à la maison deviennent de plus en plus difficiles à inventer.




Toute personne susceptible d'utiliser le Kinder surprise en cours se verra l'obligation de me verser des intérêts à raison de 2€ par Kinder consommé (fonctionne avec tous les produits de la gamme Ferrero : Rocher, Kinder bueno, maxi, country...).
Accepte chèques, CB, tickets restaurant et chèques vacances
Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé serait fortuite et indépendante de la volonté de l'auteur.

vendredi 22 janvier 2010

Vendredi 13 et autres supercheries


 Y'a des gens, dans leur agenda, ils arrachent la page Vendredi 13. Bin ouais on sait jamais qu'un grand malheur ne s'abatte sur leur pauvre petite vie de serviette hygiénique proliférée. Cette année, le 13 Août 2010 sera un Vendredi ! Nom d'une fiante de castor décomposé de l'intestin grêle, ça a failli me réveiller un neurone dis donc !




Vendredi 13 ou pas, je n'ai jamais gagné au Loto, ni au Millionnaire, ni à l'Euro Million, ni au Morpion, ni au Keno, ni au Casino, ni à Astro, ni à la Gameboy (Ouais j'ose même pas essayer la PSP ni la DS...).
En tout cas, ce jour là, je ne reçois même pas mon coup de fil quotidien comme quoi j'ai gagné un super lot de tournevis chez Casto (Offre valable dès 58764€ d'achat).

Le dernier Vendredi 13 que j'ai passé, il pleuvait. En ouvrant mon parapluie famille nombreuse (juste pour pas que mes cheveux frisent), j'ai défiguré ma voisine. Mais bon là, pour le coup, la malchance c'était pas pour moi, ni la chance d'ailleurs...

De toute façon, je vis dangereusement toute l'année...
J'adore te demander : "Alors les amours ?" alors que tu viens de rompre ou : "Dis, tu fais quoi le 31 février ? On pourrait aller faire du shopping !?" (Ouais, déjà que 28 jours en février c'est la fin des haricots, je t'offre un lot de 3 jours gratos) ou : "P*ta!n quelle grogniasse celle là" juste au moment où la dite grogniasse passe devant moi. J'éternue aussi fort qu'un cheval de course en rûte, je marche en regardant le ciel et me prend un poteau dans la tronche en disant "pardon monsieur", je déteste l'alcool et j'suis pompette après avoir bouffé un Monchéri, quand j'étais petite, je mettais les croquettes pour chat dans mon bol de lait pensant qu'il s'agissait de bons Chocapics...
Je lis mes spams et infligent une mort violente à mon PC (osef mon blog !), je mets une jupe suivant la théorie selon laquelle je ne me mets jamais en jupe sauf si Dieu a décidé de péter ou de pisser, j'avale mes chewing-gum, je mets toujours mes talons de poufiasse quand je vais passer une journée épouvantable à traverser la ville sur tous ses axes, je percute les mamies qui ne me laissent pas sortir du métro, je vais chez Zara le premier jour des soldes, j'me fais un brushing de la mort qui tue avant d'aller sous la pluie, j'ai mangé une pom-potes à l'envers...
Je tombe toujours sur des névrosés qui puent les chaussettes trempées dans de la pisse de chat depuis 4 mois dans le métro et ai la chance d'avoir la taille critique nez/aisselles d'hommes de néendertal, je cours à 4OOkm/h en pleine cuisine Mc Donaldienne et m'étale comme un pingouin cul de jatte à cause d'une rondelle de cornichon rebelle qui n'avait rien d'autre à foutre que de s'évader de son Bigmac.

Alors à part crever dévorée par une plante carnivore qui faisait la grève de la faim depuis la guerre d'Algérie, j'vois pas ce qui peut m'arriver de plus un Vendredi 13 ! Ouais parce qu'une coccinelle kamikaze qui sauterait de la Tour Effeil, ça s'rait un suicide raté. T'as déjà vu un crash de coccinelle ?

GAME OVER !!!

Le maquillage

"Maquillage, opération sophistiquée qui interdit toute baignade" (inutile d'attendre qu'elle se lève de son transat pour lui mater son cul sale pervers). 


Toute femme qui se respecte cherche constamment à améliorer son physique. Adepte de crèmes et lotions en tous genres, elle aime prendre soin de cette peau qu'elle aurait préféré plus sèche, de ses doigts qu'elle aurait aimé plus fins et de ses cheveux qu'elle aurait voulu moins frisés...

Mon occupation favorite quand je marche dans la rue c'est de regarder tous les gens que je croise, les dévisager et les critiquer. Et, par le plus grand des hasards et pour le malheur de tous, il se trouve que se sont généralement des filles.



- Les pots de peinture sur pattes : Pouffiasses intersidérales confondant généralement crème de jour avec fond de teint, et dentifrice avec savon de Marseille. Cette race peut peser de 50kg à poil à 55kg une fois maquillée. « Maquillage » qu'elles allient volontiers avec mini-jupe et talons hauts, histoire de ressembler à une dinde fourrée de la tête aux pieds.
Aussi, les pots de peinture sur pattes pratiquent la culture intensive. Leur visage démaquillé c'est Pearl Harbor, mais en pire. Y'en a, on a même jamais vu la couleur de leur peau qu'au travers d'un cratère causé par un postillon atomique. Elles disent qu'on a pas besoin d'être amoureux pour coucher. C'est normal, elles se font larguer dès le premier réveil. Perso ça me dit rien de me réveiller avec un géranium fané déraciné sur mon oreiller...


- Les poupées en porcelaine : Filles au visage recouvert de 4 tonnes de fond de teint plus blanc que blanc et de 2,5 tonnes de poudre blanche. Elles pourraient se foutre de la farine sur la tronche que çadonnerait la même tarte à la crème. Limite ça serait même moins dégueu en plus...
Alors que tu arpentes gaiement carte bleue en main la rue piétonne de ta super ville trop fashion avec un visage jovial et chaleureux, tu croises un iceberg en résilles, rangers et cape noire qui te fusille du regard à travers ses longs cheveux noirs. T'as l'impression d'avoir croisé un personnage évadé de Saw et Blair Witch qui a pour seuls soucis l'esthétisation et la théâtralisation du quotidien, avec un attrait légèrement marqué pour les éléments sombres, macabres, parfois provocants.


- Les belles femmes : Se sont celles qui ont compris que l'important reste que les yeux soient suffisamment bien mis en valeur pour que ce soit eux qui captent l'attention, et non les matières qui les entourent. Leur maquillage est harmonieux et ne masque pas leur visage. Au moins, elles, quand tu grattes leurs joues, tu mets pas 75 minutes avant d'atteindre leur peau. Pas besoin d'attendre qu'un postillon lunaire ne vienne créer une nouvelle extinction des dinosaures...

- Les anti-peinture : Ce sont ces femmes de néendertal avec des poils sous les bras, sur les jambes, les cuisses, et le menton (j'en passe). Ce sont ces choses vivantes qui vont chez le jardinier plutôt que chez le coiffeur parce que cela relève plus du débroussaillage que du rasage ! Elles prônent le naturel, kiffent José Bové, crient à Copenhague que le maquillage est à la principale explication du trou de la couche d'ozone et s'endorment chaque soir après avoir fait une prière au pied de leur autel dédier à Nicolas Hulot.









jeudi 21 janvier 2010

L'école

Récréations, cours, TP, TD, TPE, devoirs, billes, Pogs, professeurs, bagarres, premiers flirts, orientation, cantine, balle aux prisonniers, potins, EPS...





La cantine (ou Self pour les plus chanceux) : Tes cours commencent à 8h, t'as déjeuner à 6h45, couru derrière ton bus, pleuré pendant 10mn pour avoir un mot de retard à la vie scolaire et fatalement, dès 10h, après tant de mésaventures, ton ventre décide de jouer les orchestres. Pas de chance, tu dois encore attendre deux heures. T'as bien pensé à décoller l'un des 800 chewing-gum collés sous ta table mais il te reste encore un peu de dignité. Puis t'essaies de te concentrer sur autre chose en contemplant l'horrible barbichette de ton prof de physique-chimie qui se la tripote (la barbichette) à chaque fois qu'un atome lui traverse la matière grise (...) Finalement, midi sonna. Avant même que le son de cloche n'ait fini de retentir et que tu aies eu le temps de te déboucher les oreilles, tous ces abrutis fourrent leurs cahiers dans leur Eastpack comme s'ils bourraient leur plateau Mc Do dans la poubelle encore dégueulante et partent en courant comme des dératés avides de yack en daube carottes vapeur vers le réfectoire ! Sur le coup, tu comprends pas trop d'où leur vient cette hystérie fulgurante mais, dès que tu franchis la porte du couloir, tu te retrouves face à une queue interminable d'estomacs ambulants. Prise de conscience...
Une heure et 03 minutes plus tard, c'est enfin ton tour. Tu prends ton plateau et tu te demandes pourquoi t'as attendu 01H03 pour CA ! Comme d'hab, t'as tellement de choix que tu vas finir par "choisir" la salade composé des restes du mois dernier. Ensuite bin, comme hier et avant hier, y'a ragout/purée. Un grand classique de la WaltCantine Pictures. Ouais. Mais moi va falloir qu'on m'explique un truc. Pourquoi ils n'ont jamais réussi à faire une purée sans ce délicat petit arrière goût de poireau pas frais ? Enfance tragique...
Bilan, tu sors du réfectoire à 13h30, par politesse, et traverses la cour avec ton pain que tu avais prévu de prend en plus à la cantina parce que tu sais que dans une heure, t'auras trop faim.







Le cours de mathématiques : Si a = 54 et b = a + c/5, qu'elle est la probabilité que la fonction y = ln(a+b) + 1/2 b soit croissante sur l'intervalle [-2 ; 4] et décroissante sur l'intervalle [4 ; +∞[ ?
Faut pas s'mentir, on a tous déjà connu ces grands moments de solitude où te vient la terrible question "Mais à quoi me serviront les maths dans ma carrière d'éleveuse de bernard l'hermite ?" Et dans ta tête c'est Tchernobyl. Tes neurones se prennent pour des Chocopops mais tu comprends rien, c'est un fait.



La colle cléopâtre
: Ce petit pot de colle blanche, sa petite spatule souple et son odeur jamais égalée d'amande... Une drogue dure à l'amande douce !!!

Toi aussi, je suis sûre que tu as toujours eu envie d'en manger, même si tu te demandais malgré tout si ne tu risquais pas de crever l'estomac coller aux poumons eux mêmes collés à ton cœur lui même... D'ailleurs ça me rappelle une histoire pendant un cour de pâte à modeler, alors que je sortais ma Play Doh toute neuve de son petit pot jaune au capuchon rose fluo je... Pardon, je m'égare... Bref, de toute façon t'es un guerrier immunisé de la panse. T'as déjà passé l'épreuve la purée aux poireaux pas frais de la cantine alors après ça... Vas-y fonce !





L'éducation physique et sportive : Ce charmant cours de sport où les matins d'hiver, sous la pluie, tu fais 4400 tours de stade à patauger dans la boue jusqu'à l'agonie pour faire jouir les profs à l'abris sous leur K-Way et leur doudoune chauffante.



Les excuses bidons :
"MADEMOISELLE VOUS ÊTES EN RETARD !". Alors déjà, ce genre de choses arrive souvent en maths ou en physique. Et toi, t'es tétanisé. T'as envie de disparaître plus bas que terre jusqu'au moment où tu sors une excuse complètement débile. L'excuse à laquelle tu pensais en souriant mais JAMAIIIIIS t'aurais pensé que ta bouche la dirait avant même que tu ne t'en rende compte. "Euh, excusez-moi monsieur, l'escalator est tombé en panne et je suis restée coincée au milieu". Les yeux aussi écarquillés qu'un cul de babouin tu te dis "Nan pitié c'est pas moi qu'ait dit ça ?! Triple caca !". Évite aussi ce genre d'excuses : "Mon chien courait après un chat et moi je courais après mon chien", "J'étais mort mais depuis ça va mieux", "Je triais mes cartes Pokémon", "J'ai raté l'ascenseur", "Je me suis fait kidnapper. D'ailleurs faudrait payer la rançon", "J'ai pas fait exprès, ça a sonné avant que j'arrive", "Je regardais Babar", "Horoscope défavorable", "Je ne parlerai qu'en présence de mon avocat", "Il faisait tellement froid que je me suis transformée en MisterFreeze. J'ai mis plus de 10 min à décongeler, maintenant je colle et je fouette la framboise" [...] Ouais, pas toujours crédible.



Et tous ces jeux auxquels vous avez certainement été confronté : les incontournables POGS, les billes, les cartes, les Jojos, les Yoyos, les Pokémons, cache-cache, trap-trap, le loup glacé, la balle aux prisonniers, l'épervier etc etc...


Quelques perles de l'école primaire :

- Question : Dans la phrase « Le voleur a volé des pommes », où est le sujet ?
- Réponse : En prison.
- Question : La peau de la vache sert... ?
- Réponse : A garder la vache ensemble !
- Question : On dit chevaux... ?
- Réponse : Quand il y a plusieurs chevals !
- Question : La nuit pour éviter les moustiques... ?
- Réponse : Il faut dormir avec un mousquetaire !
- Question : Qui a été le premier colon en Amérique ?
- Réponse : Christophe !
- Question : Quand je dis : je suis belle, quel temps est-ce ?
- Réponse : Le passé.