"Maquillage, opération sophistiquée qui interdit toute baignade" (inutile d'attendre qu'elle se lève de son transat pour lui mater son cul sale pervers).
Toute femme qui se respecte cherche constamment à améliorer son physique. Adepte de crèmes et lotions en tous genres, elle aime prendre soin de cette peau qu'elle aurait préféré plus sèche, de ses doigts qu'elle aurait aimé plus fins et de ses cheveux qu'elle aurait voulu moins frisés...
Mon occupation favorite quand je marche dans la rue c'est de regarder tous les gens que je croise, les dévisager et les critiquer. Et, par le plus grand des hasards et pour le malheur de tous, il se trouve que se sont généralement des filles.
- Les pots de peinture sur pattes : Pouffiasses intersidérales confondant généralement crème de jour avec fond de teint, et dentifrice avec savon de Marseille. Cette race peut peser de 50kg à poil à 55kg une fois maquillée. « Maquillage » qu'elles allient volontiers avec mini-jupe et talons hauts, histoire de ressembler à une dinde fourrée de la tête aux pieds.
Aussi, les pots de peinture sur pattes pratiquent la culture intensive. Leur visage démaquillé c'est Pearl Harbor, mais en pire. Y'en a, on a même jamais vu la couleur de leur peau qu'au travers d'un cratère causé par un postillon atomique. Elles disent qu'on a pas besoin d'être amoureux pour coucher. C'est normal, elles se font larguer dès le premier réveil. Perso ça me dit rien de me réveiller avec un géranium fané déraciné sur mon oreiller...
Alors que tu arpentes gaiement carte bleue en main la rue piétonne de ta super ville trop fashion avec un visage jovial et chaleureux, tu croises un iceberg en résilles, rangers et cape noire qui te fusille du regard à travers ses longs cheveux noirs. T'as l'impression d'avoir croisé un personnage évadé de Saw et Blair Witch qui a pour seuls soucis l'esthétisation et la théâtralisation du quotidien, avec un attrait légèrement marqué pour les éléments sombres, macabres, parfois provocants.
- Les anti-peinture : Ce sont ces femmes de néendertal avec des poils sous les bras, sur les jambes, les cuisses, et le menton (j'en passe). Ce sont ces choses vivantes qui vont chez le jardinier plutôt que chez le coiffeur parce que cela relève plus du débroussaillage que du rasage ! Elles prônent le naturel, kiffent José Bové, crient à Copenhague que le maquillage est à la principale explication du trou de la couche d'ozone et s'endorment chaque soir après avoir fait une prière au pied de leur autel dédier à Nicolas Hulot.
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